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Faune, flore & sols vivants

Eco construire avec des matériaux et des énergies renouvelables, c’est bien ! Mais est-ce suffisant pour éviter l’effondrement écologique ? Assurément non !

Alors, comment obtenir un bilan positif pour le vivant ?

Le principe est de faire en sorte que le site, après intervention soit toujours favorable à recevoir la faune et la flore. 

Ainsi, avec les écologues, nous étudions l’impact des activités de l’homme et des travaux sur la biodiversité du site d’intervention.

Construire écologiquement : Maximiser les bénéfices pour la nature

L’objectif de ces études d’impacts donnent des préconisations aux architectes et aux paysagistes pour concevoir des aménagements propices à la régénération des milieux.

Construire un bâtiment à énergie positive, avec des matériaux biosourcés, de réemploi, avec une démarche participative, c’est déjà génial. Mais pas au détriment de l’environnement existant ! Notre intervention doit apporter des aménités à la nature et régénérer les milieux. 

Nous devons donc prévoir un certain nombre de dispositions comme :

  • La création de zones à fort enjeux écologiques sans accès pendant le chantier
  • La gestion des espèces exotiques envahissantes
  • Le suivi du chantier par un·e écologue

Atelier participatif Haies de Benjes Éco-campus de La Raque à Lasbordes

Chantiers Écologiques : Préserver et Renaturer les milieux

Ainsi, avant le début des travaux, une réunion de sensibilisation auprès du personnel de chantier est organisée pour éviter la dégradation des milieux (récupération de la terre végétale, préservation des arbres, protection du sous-sol).

Et dans un projet écoresponsable, le planning des travaux est adapté à la sensibilité des milieux ! 

Durant les travaux, des dispositions sont à prendre : 
Les ornières, dues au passage des véhicules, doivent être immédiatement comblées au risque d’attirer des espèces protégées et de stopper le chantier. Les défrichements sont réalisés en dehors de la période de reproduction de la faune (entre août et mars) pour éviter la destruction des oiseaux, des amphibiens et des insectes. 

Les milieux sont ensuite maintenus dans un état défavorable pour réduire l’attrait de la zone jusqu’à la fin des ouvrages à risque puis, lorsque la livraison du bâtiment approche, c’est à ce moment qu’on renforce des aménagements propices à la renaturation du site par :

  • La création de mosaïque d’habitat (prairie, bosquet, boisement),
  • L’installation d’hôtels à insectes, de nichoirs ciblés et de gîtes sur les façades bien exposées,
  • Un éclairage limité et ajusté aux aménagements paysagers et aux abords bâtis