Groupe Seuil » News » La terre crue un matériau sexy !

La terre crue un matériau sexy !

Construire autrement est possible !

Alors comment faire pour que le plus grand nombre les adopte ?
Comment faire pour que votre prochaine réhabilitation ou construction d’usine, de groupe scolaire, de bâtiment public ou bureau soit exemplaire ? Comment faire pour vous aider à passer à l’action ?

Notre réponse est simple, il faut rendre ces matériaux attractifs, et ces solutions séduisantes, désirables, en un mot, les rendre « sexy ».

La terre crue : un matériau écologique au potentiel sous-estimé dans la construction moderne

La terre crue est un matériau écologique, sa mise en œuvre nécessite peu d’eau et peu d’énergie et ce matériau a un cycle de vie exceptionnel car il pourra être facilement réparé, réutilisé, recyclé ou biodégradé.

La terre crue répond à l’enjeu du confort d’été, qui est un des principaux défis des bâtiments dans les années à venir

Qui n’est pas rentré dans un bâtiment en terre crue alors qu’il fait chaud dehors ?

Quand on rentre à l’intérieur on a une sensation de bien-être. Le confort ressenti est favorisé par la régulation thermique et hygrométrique qu’offre ce matériau.

La terre crue est un matériau qui ne dégage pas de particules volatiles, qui absorbe les mauvaises odeurs et qui créé des ambiances saines. Il constitue également un enjeu pour la qualité de l’air intérieur des bâtiments.

La terre crue prélevée directement sur le site ne coûte rien, les savoir-faire des artisans et concepteurs est valorisé.

La terre crue est très esthétique, elle a de grandes qualités plastiques et est même « kinesthésique ».
Avez-vous déjà touché un mur en terre crue ? Fait l’expérience de cette matière ?

Aujourd’hui, 2,5 milliards d’habitants sur le globe et sur les 5 continents vivent dans un bâtiment en terre crue.
Pour vous donner une idée : le patrimoine architectural français en terre crue représente 15% des constructions.

En contraste 0,01% des constructions neuves en France ont été réalisées en terre crue, au cours des cinq dernières années.

Crédit photographique : Stéphane Brugidou